Une bonne nouvelle en ce début d’année 2020 pour les usagers des services à domicile : le crédit d’impôt va se transformer en avantage fiscal immédiat. Les particuliers employeurs vont réduire leurs dépenses de 50 %.
Il s’agit d’une mesure destinée à soutenir le développement du secteur du service à la personne en favorisant l’accessibilité financière au plus grand nombre. Fini le décalage entre la dépense et la faveur fiscale, la contemporanéisation du crédit d’impôt va diviser par deux les frais des ménages dans le domaine des services d’aide à domicile en synchronisant les deux mouvements de trésorerie.
Par exemple : si une prestation coûte 25 €, le particulier ne paie plus que 12,50 € et la structure perçoit directement 12,50 € par l’organisme payeur (c’est le système du tiers-payant).
Cette réforme devrait offrir un vrai bol d’air au budget de nombreux ménages et permettre de recourir plus facilement à des services quotidiens qui participent au bien-être et à l’autonomie des personnes les plus vulnérables.
Par exemple : difficile de faire ses courses ou son ménage quand on a 80 ans mais, quand on est actif, difficile d’harmoniser son temps de travail avec les soins nécessaires à nos proches. L’embauche d’une aide à domicile entre-elle dans le budget mensuel ?
Contrairement à certaines idées reçues, le recours à un employé pour effectuer des tâches à domicile n’est pas spécifique aux ménages aisés.
Pour quantité de foyers, il ne s’agit pas d’un luxe mais d’une nécessité inhérente au mode de vie actuel. Les ménages aux revenus les plus modestes cherchent quotidiennement à résoudre des difficultés d’organisation avec des proches qui sont fragiles. Les métiers de l’aide à domicile répondent à un besoin manifeste et la contemporanéité du crédit d’impôt a pour vertu de résoudre une partie du casse-tête financier.